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Les Fonctions Techniques : Vincent au pôle Doctrine

Tu as un parcours atypique, raconte-nous.

En sortant d’HEC, j’ai choisi de me consacrer à des études dans le domaine de la composition musicale.

Cela m’a amené jusqu’au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) où j’ai étudié principalement l’harmonie et le contrepoint. C’était d’abord pour assouvir une passion et aller au bout d’un apprentissage commencé au lycée et poursuivi en parallèle de ma scolarité à HEC. Je n’en ai donc pas fait mon métier, mais cela fait de moi un musicien amateur éclairé !

Après HEC et mes études musicales, j’ai rejoint Mazars en Audit. Je savais, de mes années d’études , que j’avais une prédilection pour les matières financières et juridiques. De ce point de vue, le métier d’auditeur me correspondait bien. Il présentait de plus une dimension relationnelle intéressante : l’auditeur doit être capable d’exprimer une critique (voire un désaccord), tout en faisant en sorte que l’expérience reste positive pour le client !

Qu’est-ce qui t’a amené à la Doctrine ?

Je pensais (à tort) qu’il fallait avoir une forme d’« érudition » en matière comptable pour commencer à travailler à la Doctrine, donc c’est quelque chose que, spontanément, je n’envisageais pas. Mais un jour, une personne plus expérimentée que moi a remarqué, alors que je lui expliquais un sujet que j’avais eu à traiter sur un de mes dossiers, que je parlais comme quelqu’un qui travaille à la Doctrine !

C’est elle qui m’a donné l’idée de travailler à la Doctrine, un département au sein des Fonctions Techniques Mazars, qui traite les questions comptables complexes, assure la veille sur les évolutions de la règlementation comptable et intervient, au nom du groupe, dans les débats organisés au sein des instances françaises et internationales où les nouveaux textes comptables s’élaborent.

Tu as longtemps allié Audit et Doctrine. Parle-nous de cette double activité.

Allier Audit et Doctrine présente plusieurs avantages.

Faire partie de la Doctrine donne une crédibilité supplémentaire au sein du groupe et auprès des clients. C’est aussi un accélérateur de la progression technique : par l’accès facilité aux contenus techniques (discussions de place, formations d’actualités, etc.), les échanges avec les autres membres de l’équipe Doctrine et le traitement des questions techniques posées par les Mazariens.

Mais je recommande aussi, si on en a le goût et la capacité, de poursuivre l’Audit au moins quelques années. C’est une expérience complémentaire, plus proche du client et de son activité ; cela permet également de mieux comprendre les enjeux d’opinion qui peuvent se poser une fois les aspects techniques d’une question comptable traités. C’est aussi l’occasion d’observer les auditeurs expérimentés lors de rendez-vous à enjeux (conseils d’administration compliqués ; interrogations d’autres parties prenantes sur le travail d’audit réalisé : actionnaires, CSE, autorités de tutelle, etc.) et d’apprendre à leur contact !

En quoi ton métier te permet-il d’être en prise avec l’actualité ?

La Doctrine est le point d’entrée pour toutes les nouveautés en matière comptable.

Il peut s'agir de projets de nouvelles normes (comme IFRS 15, la nouvelle norme sur le chiffre d’affaires qui est entrée en vigueur en 2018) ou de questions comptables qui se posent parce que l’environnement des entreprises évolue.

Ainsi, lorsque surviennent des innovations technologiques (cloud computing, crypto-monnaies…), des crises économiques (comme récemment : la crise économique liée à la pandémie de Covid-19) ou encore des incertitudes politiques (Brexit hier, guerre en Ukraine aujourd’hui…), des questions comptables se posent aux entreprises pour lesquelles il n’existe initialement aucune réponse toute faite. Il faut donc élaborer des réponses en s’appuyant sur les textes comptables existants et c’est généralement vers nous qu’on se tourne pour orienter les premières réflexions.

Es-tu sectorisé au sein de la Doctrine ?

En dehors des métiers de la banque et de l’assurance (pour lesquels des connaissances spécifiques sont nécessaires pour traiter les questions comptables qui se posent dans ces secteurs), il n’existe pas de sectorisation au sein de la Doctrine. Les membres de l’équipe sont donc susceptibles de traiter des questions venant de tous les métiers du groupe/de Mazars (Audit, Expertise, Conseil, …) et concernant des clients appartenant à tous les secteurs.